Hier soir, je me demandais si le gouvernement de Sánchez attendait un mort pour agir contre la vague de violence séparatiste en Catalogne. Eh bien, c'est déjà arrivé.
Le gouvernement catalan tente de dissocier le fait des troubles
On sait aujourd'hui qu'un citoyen français âgé de 62 ans est mort lundi au beau milieu du siège des séparatistes contre l'aéroport El Prat de Barcelone. Selon le journal Abc, cet homme souffrait de graves problèmes cardiovasculaires et devait se rendre du terminal 1 au terminal 2, les autobus les reliant ne fonctionnant pas en raison des perturbations causées par les séparatistes. Une fois dans l'aérogare 2, le citoyen français s'est évanoui et les secours l'y ont assisté par arrestation cardiorespiratoire. Abc cite une note du Service médical d'urgence (SEM) de Catalogne, relevant de la Generalitat, dans laquelle il sépare ce fait des protestations. La même note indique qu'ils ont choisi d'utiliser un hélicoptère et non une ambulance en raison de l'état de santé du patient et non de l'effondrement de l'aéroport.
Ils ont mobilisé un hélicoptère pour une évacuation prenant 12 minutes par route
Cependant, il y a quelque chose qui ne rentre pas dans la version SEM. Ce service indique que le patient a été transféré à l'hôpital Bellvitge, situé à 12 minutes en voiture du terminal 2 de l'aéroport El Prat dans des conditions normales. Avez-vous l'habitude de mobiliser un hélicoptère pour faire un tour couvert de terre en seulement 12 minutes? Ok Diario, citant des sources officielles, indique que l'hélicoptère a été utilisé en raison de le blocus de l'aéroport. Ce journal note que cela a été reconnu par un porte-parole officiel de l'urgence.
Les séparatistes n'ont pas permis aux ambulances de passer à l'aéroport
Ok Diario note également que la base des moyens aériens SEM se trouve à Sabadell, à l’hôpital Parc Taulí, à environ 35 kilomètres. C’est pourquoi l’évacuation a été "beaucoup plus lente" que dans des conditions normales, ce qui peut avoir influencé fatalement dans ce cas, car chaque minute compte dans une évacuation sanitaire. El Periódico de Aragón a publié aujourd'hui qu'un opérateur du téléphone d'urgence 112 a indiqué que le blocus de l'aéroport ne lui permettait pas d'envoyer des ambulances. Le journal note qu'aucun lien routier n'a été activé entre les terminaux 1 et 2, ce qui aurait permis d'expulser les passagers qui en avaient besoin. Le journal publie cette déclaration d’un employé de l’aéroport: "Il est incompréhensible qu’il n’y ait pas de voie réservée aux urgences, qu’il s’agisse d’ambulances ou de pompiers, ni entre les deux terminaux, ni entre eux et l’aéroport".
La France évite de se prononcer et le Gouvernement catalan refuse de condamner la violence
Le journal nationaliste La Vanguardia s'est empressé de publier que l'ambassade de France avait dissocié ce qui s'était passé du blocus de l'aéroport, mais a dû rectifier les informations, reconnaissant que cela "n'avait pas été confirmé par l'ambassade dans une conversation avec ce journal, et s'est se prononcer sur le rapport de l'affaire à la manifestation".
À son tour, le gouvernement séparatiste catalan maintient sa complicité avec les auteurs d'actes de violence. Ce midi, le président du gouvernement régional catalan, Quim Torra, a évité de condamner les violences séparatistes le troisième jour consécutif de violentes altercations. Cette attitude lui a valu même le reproche du député séparatiste Gabriel Rufián, de l'ERC, qui a déclaré qu '"il ne peut y avoir aucune ambiguïté, aucun palliatif, rien ne justifie la violence".
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