Ils demandent la démission de Sánchez pour sa "désastreuse gestion sanitaire"

Manifeste pour la résistance nationale: un groupe d'intellectuels espagnols appelle à se manifester

Un groupe d'intellectuels a publié un manifeste dans lequel ils encouragent les Espagnols à se manifester et à exiger la démission de Pedro Sánchez et la formation d'un nouveau gouvernement.

Pour votre intérêt, je reproduis ici le manifeste, et j'en profite pour montrer l'adhésion de Counting Stars à celui-ci.

Manifeste pour la résistance nationale

Depuis des jours, nous sommes des milliers d'Espagnols à être descendus dans la rue dans le respect scrupuleux des indications sanitaires contre la pandémie, afin de manifester notre rejet d’un gouvernement menteur, incompétent, sectaire et corrompu. Et nous sommes des milllions, depuis des semaines, à protester de nos fenêtres et balcons contre la désastreuse gestion sanitaire et contre la suppression des libertés fondamentales.

Pourquoi manifestons-nous?

  • Pour cette néfaste gestion de la crise sanitaire qui nous a amenés au plus haut rang mondial des décès , des malades et du personnel sanitaire contaminé.
  • Pour le manque de prévision criminel du gouvernement PSOE-Unidas Podemos et la primauté de leurs intérêts politiques et idéologiques qui ont empêché de donner une réponse à la pandémie quand elle pouvait être encore contenue la semaine précédant le 8 mars.
  • Pour l’imposition de mesures économiques improvisées et inefficaces, responsables d’une crise de l’emploi et des entreprises qui nous entraîne vers la ruine, l’appauvrissement et provoqueRA la faim chez les plus défavorisés.
  • Pour l’adultération des nombres donnés de décès par le gouvernement qui cachent au moins le tiers des morts réelles et contredisent les données officielles des Régions Autonomiques.
  • Pour l’incapacité du Gouvernement à obtenir tests, masques et matériel de protection indispensables pour une rapide reprise de l’économie nationale.
  • Pour la suppression des droits civiques et constitutionnels qui a fait de l’état d’alerte un état d’exception sans aucune base légale. Seuls peuvent se manifester les amis et alliés du Gouvernement.
  • Pour avoir profité de l’état d’alarme en vue d’élaborer des lois qui renforceront l’emprise idéologique de l’extrême gaauche sur la société.
  • Pour la manipulation informative en faveur du Gouvernement de la part des médias publics et des médias subventionnés, pour la censure des réseaux sociaux et la criminalisation des opposants.

Que voulons-nous?

  • Dérogation immédiate de l’état d’alarme et le maintien des mesures de prévention sanitaire recommandé par un comité d’experts fiable, transparent et reconnu publiquement.
  • Normalisation de la vie familiale, sociale et économique, avec une attention spéciale aux groupes de risque.
  • Paiement immédiat des salaires partiels et des aides stipulées pour le maintien des petites entreprises et des travailleurs autonomes.
  • Démission du Gouvernement de Pedro Sánchez et nommination par le Roi d’une personnalité indépendante à la Présidence du Gouvernment, avec l’appui de tous les partis consitutionnalistes des Cortes. Gouvernement technique et de gestion qui fasse face à la crise sanitaire et à ses terribles conséquences économiques et sociales. Convocation d’ élections nationales un an après.

Appel aux espagnols

Espagnols, notre nation et notre État de Droit sont en péril à cause d’un Gouvernement qui a démontré son indifférence devant les dommages causés au peuple. Nous vous appelons à manifester massivement et pacifiquement, tout en respectant les mesures sanitaires, en vue d’un changement qui nous rende la liberté et l’espoir.

VIVE L’ESPAGNE!!!

Signataires:

  1. Alfonso Ussía, journaliste et écrivain.
  2. Ángel Fernández, Doctorat en économie.
  3. Antonio Caballos Rufino, professeur d'histoire ancienne (Université de Séville)
  4. Antonio de la Hoz, économiste.
  5. Aquilino Duque, poète et écrivain, prix national de littérature.
  6. Arnaud Imatz, Hispaniste.
  7. Carlos Bustelo García del Real, économiste et ancien ministre.
  8. Carlos López Díaz, conseiller commercial et écrivain.
  9. Carlos Rodríguez Braun, écrivain et professeur d'histoire de la pensée économique (UCM).
  10. Carlos Ruiz Miguel, Professeur de droit constitutionnel (U. de Santiago de Compostela).
  11. Dalmacio Negro Pavón, Professeur d'histoire des idées et des formes politiques (UCM).
  12. Elio Gallego García, Professeur de théorie et de philosophie du droit (U. San Pablo-CEU).
  13. Emma Nogueiro, journaliste et écrivain.
  14. Fernando Sánchez Dragó, écrivain.
  15. Francisco Javier García Alonso, professeur de chimie inorganique (U. de Oviedo).
  16. Francisco José Fernández de la Cigoña, avocat et blogueur.
  17. Francisco Saavedra, président de la SCJ Vita.
  18. Jesús Cotta Lobato, poète et écrivain.
  19. Jesús Huerta de Soto, professeur d'économie politique (U. Rey Juan Carlos).
  20. Francisco Cabrillo, professeur d'Économie Politique et de Finances Publiques (UCM).
  21. Jesús Palacios, journaliste et historien.
  22. Joaquín Pintos de Mora, commandant de la Garde Civile (r.).
  23. José Francisco Serrano Oceja, professeur de journalisme (U. San Pablo-CEU).
  24. José Javier Esparza, journaliste et écrivain.
  25. José Luis Cendejas, docteur en économie.
  26. Juan Manuel Cansino, Professeur d'économie (U. de Sevilla)
  27. Julio Ariza, avocat et président d'El Toro TV.
  28. Manuel Bustos Rodríguez, professeur d'histoire moderne (U. de Cádiz)
  29. Miguel d’Ors, poète.
  30. Miguel Platón, journaliste et historien.
  31. Pío Moa, historien et écrivain.
  32. Rafael de la Guerra Gallego, docteur en Médecine.
  33. Rafael Sánchez Saus, professeur d'histoire médiévale (U. de Cádiz)
  34. Romualdo Maestre, journaliste.
  35. Emilio de Miguel, avocat à la retraite.
  36. Enrique Battaner Arias, professeur de Médecine à l'Université de Salamanque (retraité) et membre titulaire de l'Académie Royale de Médecine de Salamanque.
  37. Julio Pomés, président et fondateur de Civismo. Docteur en Sciences Chimiques et diplôme en Gestion d'Entreprise senior de l'IESE. Professeur ordinaire à l'Université Publique de Navarre.
  38. Juan Ángel Soto, directeur de Civismo. Diplômé en Administration des Affaires et en Droit de l'Université de Navarre.
  39. Eduardo Pardo de Guevara y Valdés, professeur chercheur à la SCCI.
  40. Fernando Fernández Gómez, archéologue et académique.
  41. María Fidalgo Casares, doctorat en histoire et académique.
  42. Agustín Probanza Lobo, professeur de Physiologie Végétale et vice-recteur de l'Université San Pablo-CEU.
  43. Marta Villar Ezcurra, professeur de Droit Financier et Fiscal à l'Université San Pablo-CEU.
  44. Alfonso Martínez-Echevarría y García de Dueñas, professeur de Droit Commercial à l'Université San Pablo-CEU.
  45. Carmen Fernández de la Cigoña Cantero, professeur DSI à l'Université San Pablo-CEU.
  46. Luis del Pino, ingénieur et journaliste, directeur du programme Sin Complejos d'EsRadio.
  47. Anwar Saab Mazei, docteur en médecine, neurochirurgien.
  48. José Rivela Rivela, Professeur d'art dans l'enseignement secondaire (retraité).
  49. Javier Fariña Mara, photographe et professeur d'histoire dans l'enseignement secondaire.
  50. Mónica Lejarreta, Professeur de latin et de grec.
  51. Iñigo Martínez de Pisón Aparicio, docteur en Droit, professeur de Droit Administratif (UCM).
  52. Pedro Escolano Belmonte, baccalauréat en science politique, séminaire de doctorat USP-CEU.
  53. Romualdo Bermejo García, Professeur de droit international public à l'Université de León.
  54. Adrián Mac Liman, écrivain et journaliste.
  55. Cesáreo Gutiérrez Espada, professeur de Droit International Public et Relations Internationales à l'Université de Murcie.
  56. Pedro Fernández Barbadillo, journaliste et écrivain.
  57. Javier Romero Gómez, Professeur de Physilogie (UCH-CEU, en congé).
  58. Emilio Surí Quesada, poète, narrateur et journaliste.
  59. Ángel Pérez Guerra, journaliste.
  60. Manuel Marcos Fal, président du Club de Debates Melchor de Jovellanos.
  61. Juan Carlos Valderrama Abenza, professeur titulaire d'histoire de la pensée politique, U. Cardenal Herrera CEU.

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Photo: Efe.

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